Informations de Contact 

Adresse : La Fumade Vieille, 15800 Saint-Jacques-des-Blats

Téléphone : 04.71.47.06.25

E-Mail : burondelafumade@gmail.com

Le Buron de la Fumade Vieille dans le temps !

Buron de la Fumade Vieille

A 1400 m d’altitude, les bâtiments de La Fumade Vieille surplombent la haute vallée de la Cère. Emblématiques, ces lieux sont pour les habitants de Saint Jacques des Blats le témoignage toujours présent des vachers, hommes d’en haut.

La Fumade Vieille l'origine et histoire

Abris nommé jadis, trats, construit pendant le haut moyen-âge au 13/14ème Siècle, pour abriter les bergers et défricher les montagnes. Ils étaient constitués de quatre murs de pierres et de toits sommaires recouverts de mottes et de genets.

C'est après, au 17ème Siècle, pour faire face aux aléas de la montagne qui détruisaient souvent ces constructions, que les premiers burons construits de pierres et lauzes sont apparus.

 

Le terme de "FUMADE", vient de l'utilisation traditionnelle du pâturage (piétinements, broutages) sur lequel les bergers déplaçaient le lieu de traite apportant une fumure régulière à la prairie. 

 

Et pourquoi VIEILLE ? C'est un des premiers lieux de l'occupation de ces montagnes. Ce qui fait de la FUMADE VIEILLE l'un des plus anciens Buron du Cantal.

Un buron en altitude pour quoi faire ? 

Chaque belle saison (Mai-Octobre) les vachers profitaient des herbages fleuris & savoureux des montagnes, pour monter les vaches dans les pâturages d'altitude, c'est la transhumance.

Et dans les Burons après la traite, ils fabriquaient les fromages de Cantal. 

 

A la Fumade Vieille, 40 vaches étaient rassemblées dans l'affrontadou pour la traite par mauvais temps. Le BEDELAT abritait les veaux pour la nuit et les vachers y dormaient dans le foin au dessus du jeune bétail. 

 

L'affrontadou, long mur qui couvre les vachers du mauvais temps durant la traite. Celui du buron faisait prêt de 30m de long dans le passé, maintenant il reste tout de même 20m de cet abri contre la nature. 

 

La fabrication du fromage dans le buron, a pris fin en 1970. Comme beaucoup de pâturages beaucoup de vaches continuent de séjourner en ETE. Mais les burons n'ont plus d'utilité dans la fabrication du fromage. Le Buron, laissé à l'abandon, la montagne a repris ses droits pendants quelques décennies.

2005 achat & début de la rénovation...

Un projet de passionnés, Bernard le propriétaire a entrepris la restauration du buron de la Fumade Vieille et la réhabilitation de l’ensemble bédélat-affrontadou, en souhaitant contribuer modestement à la préservation du patrimoine cantalien, à sa promotion et à la reconnaissance de sa qualité.
Préservant l’authenticité des constructions (pas d’enduit extérieur apparent), tout a été fait pour que ce site garde l’ambiance d’un lieu d’altitude et de terroir profond.

 

Un projet aura duré 5ans ! C'est à l'automne 2010, que le projet a abouti malgré plus de deux ans de retard sur les prévisions…

Tout a été difficile : autorisations administratives, accès et logistique, pluie, neige, usure des véhicules, temps d’accès, pannes…Usure des propriétaires...


Mais les auvergnats sont têtus, dans ces lieux magiques où la nature à tous  les droits, ils ont dressé des pierres il y a cinq ou six cents ans, elles ont été aujourd’hui redressées avec la même opiniâtreté !

 

 

Vidéo sur la reconstruction du Buron

La voûte du Buron s'est effondrée

Le bedelat, il ne reste que la base des murs...

Photos de la rénovation du Buron